Le Guate avec mon amoureux (II) : autour du lac Atitlán (& Xela)

En rentrant du Pacaya, on a pris un minibus jusqu’à San Pedro la Laguna, 4 grosses heures de bus… le truc « drôle » c’est qu’à l’arrivée il manquait 5 sacs… Les nôtres étaient sains et sauf, ouf. On s’installe juste pour une nuit dans une chambre-placard et on sort manger dans le merveilleux petit restau italien qui porte très bien son nom : Pequeños Pecados, les Petits Pêchés, les pâtes maisons sont toujours aussi incroyablement bonnes, et le couple qui cuisine et sert vraiment sympa !

Au réveil, il fait un temps d’été, parfait pour parcourir les villages par bateau. Première étape : Santiago Atitlán, où cette fois-ci Maximón était là (pour plus de détails, voir l’article « Les dames du lac », et les gens qui s’en occupent aussi, assez particulier comme ambiance, faut reconnaître. Un saint à qui on offre cigarette, argent et eau-de-vie c’est pas vraiment courant… Le village (sans la pluie) est très joli, et les tissages brodés sont toujours aussi magnifiques, je craque et achète de jolis oiseaux (brodés donc) :).

au départ de San Pedro

si certaines photos vous paraisse familière c'est normal, je suis déjà venue !

arrivée à Santiago Atitlán

débarquement :)

Maximón!!

coup d'oeil sur Santiago et le volcan San Pedro

retour à San Pedro

Retour ensuite à San Pedro où on mange un morceau avant de prendre un bateau pour Santa Cruz, le trajet est magnifique, on s’arrête à différents villages en court de route, le vent souffle et il fait chaud, le soleil descend tranquillement, la lumière est magnifique, une ambiance d’été ! On arrive à Santa Cruz et après avoir posé les sacs, on boit tranquillement une ou deux bières en regardant le coucher de soleil sur le lac et les volcans qui nous font face. Splendide. On traine ainsi jusqu’à ce qu’on nous appelle pour manger, ici c’est en mode tout le monde à la même table pour manger une bonne portion de lasagne. On profite encore de trainer dans le canapé défoncé face au lac avant d’aller dormir…

Petit coup d'oeil dans San Pedro

montagnes et fils électriques

en voyant ces fresques (qui pullulent dans le village), on ne peut que
croire que Jesus est vraiment une super star (et va régler tous nos problèmes),
pardon pour le cynisme

bye bye San Pedro

les bords du lac

ya pas mal de jolies maisons autour du lac, plus ou moins classe...

la vue depuis Santa Cruz

Réveil et petit-déj’ dans ce cadre assez paradisiaque, on se balade un peu le long des rives, le chemin est assez marrant, souvent sur pilotis, on croise jolis hôtels et plantations de café.

balade :)

le niveau du lac est monté, les gens se sont arrangé autour...

Finalement on prend le bateau pour aller à Panajachel, où on fait un peu de shopping – la rue principale est une caverne d’Ali Baba. Avant de prendre une chicken bus pour Xela on marche beaucoup pour trouver un petit marchand de pollo frito, et la encore le Guate se moque de moi, tant qu’on ne cherche pas de poulet frit, il est certain qu’on va croiser des vendeurs à tous les coins de rue, par contre à partir du moment où on en cherche, es otro rollo. C’est donc avec satisfaction qu’on embarque dans un chicken bus en mangeant notre poulet et nos frites :) Je me réjouissant de faire découvrir à Gaël le concept du chicken bus : 3 personnes serrées sur les sièges, la conduite audacieuse, les arrêts incessants et les freinages intempestifs, le regaeton à fond, les vendeurs ambulants, etc. Mais non ! Le bus était à moitié vide, le conducteur plutôt raisonnable, et la musique – de la ranchera romantique – plutôt agréable et assez en phase avec le cadre...

On arrive à Xela où il fait un temps assez morose, mais pour le coup, la traversée du marché et le trajet en minibus était lui représentatif : on a été assaillis par les odeurs des différents secteurs du marché et compressés dans le minibus !

Le lendemain, cap sur Le Democracia, un des grands marchés de la ville, on se fraie un chemin parmi la foule qui s’y presse en ce samedi matin, on chercher des fèves de cacao et de la chaux pour les expériences culinaires que veut faire Gaël à son retour en Suisse. Les gens sont vraiment cool et il me semble que l’on est moins alpagué que dans les endroits précédents (qui sont effectivement plus touristiques), je continue à bien aimer Xela !