samedi 5 décembre 2015

Le Guate avec mon amoureux (IV) : Río Dulce & Linvingstone



Malgré la pluie annoncée on décide de s’en tenir au plan de d’aller passer nos derniers jours, au chaud, sur le côté Caraïbe du Guatemala. On quitte donc Flores et on fait 4h de car jusqu’à Río Dulce. En chemin, on découvre encore un paysage différent : des pâturages, plein de vaches, des collines. Apparemment, c’est ici qu’est produite toute la viande du Guatemala, mais en réalité les producteurs font passer en contrebande le bétail côté Mexique car le prix d’achat y est plus intéressant avant de rapatrié la viande au Guatemala… On croise pas mal de rivières en crue, plein de champs inondés. Il faut dire que le temps cette année au Guate est tout sauf normal, le changement climatique heurte de plein fouet l’Amérique Centrale, alternant sècheresses et inondations, détruisant les cultures et les habitations, laissant les gens encore plus dans la misère, et la nature un peu plus précaire.

On arrive à Río Dulce sous une petite pluie fine, tout est moite… Comme beaucoup de ville du pays, il n’y a pas de voie rapide contournant le centre ville, alors les immenses camions (chargés de vaches) qui arrivent d’un immense pont au-dessus du Río (peut-être le plus grand édifice que j’ai vu au Guate) traversent avec fracas une zone commerçante, ne la rendant pas particulièrement accueillante. Néanmoins, en attendant notre bateau on a le temps de manger un délicieux, mais vraiment délicieux calamar à l’ail !!

little boats...
... and big bridge
C’est avec un troupeau de touriste qu’on embarque sur un bateau qui doit nous emmené à Livingstone en parcourant le Río. On commence par faire un crochet par une forteresse espagnole construite pour la défense de ce fleuve qui entre profondément dans les terres. Avant de se prendre un bout d’orage, on sa cache donc sous plastiques et bâches, heureusement ça dure pas longtemps ! Sur le fleuve, pas mal de gens pêchent au filet dans de petites barques, mais ce qui est le plus impressionnant peut-être c’est le fait que le niveau de l’eau, qui doit être un bon mètre en-dessus de son niveau habituel… Certaines personnes se font déposer à des hôtel le long du fleuve, et les bateaux peuvent arriver jusque dans les jardins, les pontons sont 30 à 50 cm sous la flotte !

la forteresse
aigrette :)





pêcheurs

Après une bonne 1h30 de bateau on arrive à Livingstone, et visuellement ce qui change c’est qu’ici, une bonne moitié de la population est garifuñas, c’est-à-dire descendante des esclaves africains importés dans les Caraïbes, et donc a la peau noire, et un style vestimentaire qui n’a rien a voir avec les huipiles de l’Altiplano, et bien sûr il y a tous les mélanges intermédiaires ce qui donne une mosaïque de couleur de peau et culturelle assez intéressante. La culture caribéenne se reflète aussi dans la cuisine, et là on s’en met plein la panse : poissons et fruits de mer, et surtout le fameux tapado, ce qu’ils décrivent comme la bouillabaisse caribéenne, et est constituée d’une soupe de poisson, fruits de mer et d’autres crevettes, le tout qui mijote dans du jus de noix de coco et de bananes plantains, miam ! On s’installe dans un petit bungalow, avec un joli ponton garnis de hamacs, c’est parfait pour notre objectif : boire des piña coladas et nous reposer !

On se balade en ville, et on est surpris du nombre de véhicules quand même présents à Livingstone – la ville n’étant reliée au reste du pays que par bateau, par contre, ils sont dans un état vraiment déplorable. L’état général de délabrement fait un peu mal au cœur, mais le pire c’était quand même la plage. Ok, l’eau ici n’a rien de turquoise, et les plages de sont pas bien larges, mais il y a quand même une jolie lignée de palmiers, malheureusement rien n’est entretenu, la plage est presque entièrement envahie par les déchets, et plein de bâtiments sont en décomposition, quel dommage… 


rafistolage
l'ambiance était tellement différente que je trouvait étrange de voir
 les affiches présidentielles guatémaltèques, on aurait dit un autre pays!

Ca fait quand même mal au coeur...





Elle pourrait être belle cette plage!
ponton de l'hôtel et les hamacs :)
Vue de l'hôtle


Malgré le fait que ni la ville, ni la plage ne nous a particulièrement enthousiasmés, on  a passé une agréable journée à ne rien faire, car finalement c’est quand même les vacances ;) !!  

et pour rire, une histoire de petit chat et de gros poisson : 





Next stop: retour à Antigua 
Abrazos !!!!

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